Investir dans une énergie plus écologique et une eau plus propre
Nous avons investi 7,5 millions d’euros dans notre papeterie de Rouen pour transformer davantage de nos eaux usées en énergie, améliorer la qualité de l’eau rejetée et franchir une nouvelle étape vers la réalisation de nos objectifs de réduction du carbone.
Notre papeterie de Rouen en France produit des papiers à base de fibres recyclées qui seront transformés en carton: cannelures légères, ainsi que des papiers moyens et à double usage. Elle a une production annuelle de 280,000 tonnes.
Comment fonctionne le processus de pâte à papier ?
Comme toutes nos usines, Rouen produit du papier en utilisant des fibres obtenues uniquement à partir de ressources recyclées ou durables. Le papier à recycler passe par un processus de transformation en pâte où il est mélangé à de l’eau process pour former une suspension de fibres.
Les impuretés sont éliminées à l’aide d’une série de tamis et les eaux usées sont ensuite nettoyées et traitées par une installation de digestion anaérobie sur site avant d’être évacuées en toute sécurité. Le procédé utilise des micro-organismes, fonctionnant en l’absence d’oxygène, et crée du biogaz qui est converti en énergie durable par notre partenaire. Ceci est ensuite utilisé pour fournir une électricité plus écologique aux foyers et aux entreprises de toute la région de Normandie.
En investissant dans l’extension de l’usine de traitement anaérobie de Rouen, nous sommes désormais en mesure de traiter 100 % des eaux usées que nous produisons sur place et, par conséquent, de récolter davantage de biogaz produit. Cela pourrait augmenter la production totale de biogaz de l’usine de 26 000 MWh à 39 000 MWh par an, une augmentation de 13 000 MWh (50 %) qui permettra des économies potentielles allant jusqu’à 2,600 tonnes de CO2 par an. Cela équivaut à retirer plus de 600 petites voitures de la route chaque année.
Les avantages plus larges du biogaz
La purification de nos eaux usées pour créer de l’énergie est un autre exemple de la façon dont nous construisons l’économie circulaire. Outre la réduction de nos émissions de CO2, le biogaz est une alternative plus écologique car il est plus circulaire que les autres combustibles gazeux en raison de sa composition biologique. À Rouen, notre investissement dans l’expansion de notre système de digestion anaérobie réduira également les boues biologiques de l’usine, minimisant ainsi le nombre de mouvements de véhicules nécessaires pour les retirer du site. Cela nous aidera à atteindre l’objectif de notre stratégie de durabilité pour aujourd’hui et pour demain, qui consiste à retirer 250 000 camions de la route.
Nous prenons la gestion de l’eau au sérieux
En tant qu’entreprise consommant beaucoup d’eau, il est essentiel que nos usines consomment, recyclent et traitent l’eau que nous utilisons de manière responsable et efficace, afin de nous conformer à toutes les exigences législatives et de minimiser notre impact lorsque nous renvoyons l’eau dans l’environnement naturel. Plus de 80 % de l’eau que nous extrayons pour nos propres procédés est déjà retournée pour être traitée via notre propre traitement ou celui des effluents municipaux. L’investissement dans nos installations à Rouen nous aidera encore à améliorer cela. Nous poussons encore plus loin nos objectifs de réduction du carbone.
Dans le cadre de notre stratégie de durabilité pour aujourd’hui et pour demain, nous nous sommes fixés des objectifs climatiques ambitieux qui nous engagent à réduire d’au moins 40 % les émissions de CO2 par tonne de production d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2019, et aux émissions nettes zéro d’ici 2050.
Rouen n’est pas la seule de nos papeteries européennes à voir des investissements dans des usines de digestion anaérobie qui créent une énergie plus verte à partir des eaux usées.
Parmi d’autres figurent nos usines d’Aloclea, de Duenas, de Kaysersberg et de Kemsley. Dans toute l’Europe, nous améliorons notre efficacité énergétique et notre passage du carburant à une énergie produite à partir de ressources renouvelables qui comprennent également la biomasse, l’énergie solaire, éolienne, géothermique, hydroélectrique et l’hydrogène lorsque cela est possible.